samedi 15 octobre 2011

Paris Expositions


Edvard Munch, l'œil moderne 1900-1944



Edvard Munch, l'œil moderne 1900-1944

Du 21 septembre 2011 au 9 janvier 2012
A travers près de cent quarante œuvres, dont une soixantaine de peintures, cinquante photographies en tirages d’époque, une trentaine d’œuvres sur papier, des films et l’une des rares sculptures de l’artiste, l’exposition Edvard Munch, l’œil moderne éclaire l’œuvre du célèbre peintre norvégien (1863-1944) sous un jour nouveau en montrant comment la curiosité de l’artiste pour toutes les formes de représentation de son époque a nourri et transformé son inspiration et son travail.

Découvrez l’artiste Norvégien, Edvard Munch, peinture photographie au centre Pompidou

Fra Angelico et les Maîtres de la lumière



Fra Angelico et les Maîtres de la lumière

Du 23 septembre 2011 au 16 janvier 2012
Une exclusivité ! Pour la première fois, un musée français consacre une exposition à Fra Angelico, une figure majeure du mouvement italien Quattrocento, annonçant la période de la Renaissance.

Considéré comme le précurseur d'un courant artistique que certains spécialistes ont appelé « Les Peintres de la lumière », Fra Angelico a été un acteur majeur de la révolution artistique et culturelle émergente à Florence au début du XVème siècle. L'artiste s'est surtout distingué par sa maîtrise de l'art de l'enluminure et de la peinture sur bois, techniques qu'il a pu développer sur de grandes fresques au couvent San Marco de Florence, véritablement considérés comme ses chefs-d’œuvre.

La délicatesse de son style, l'utilisation de couleurs élégantes et contrastées de la lumière (quasi mystique) offrent à ses œuvres une grande profondeur spirituelle, notamment dans la représentation des sujets religieux qu'il se plaît à réinventer. Oscillant entre la tradition picturale et les innovations esthétiques, les peintures de Fra Angelico ont inspiré beau nombre d'artistes, notamment ceux qui ont pris part à la renaissance italienne.
Quartier : Champs-Elysées / Louvre
Musée Jacquemart-André




Des guinguettes aux barricades
Du 5 octobre 2011 au 26 février 2012
Musée Carnavalet - Musée de l'histoire de Paris


Avec cette exposition, le musée Carnavalet propose un voyage insolite au cœur du Paris populaire du XIXe siècle, dans une capitale en pleine mutation, touchée par l’explosion démographique, la révolution industrielle et les transformations urbaines.
Plongé dans les ruelles étroites et sinueuses de Paris, grâce à une ambiance sonore évoquant la vie de la rue au XIXe, le visiteur part à la découverte du peuple, catégorie sociale majeure et figure mythique de l’imaginaire parisien depuis la Révolution française.

Tous les aspects de la vie quotidienne sont abordés
, à travers une riche iconographie, puisée notamment dans les collections du musée Carnavalet, mais aussi des documents d’archives et des objets du passé issus d’une vingtaine de musées.

Au fil d’un parcours thématique, on découvre les conditions de vie et de travail des classes populaires
 : Comment se logeaient-elles ? Que mangeaient-elles ? Quels étaient leurs codes vestimentaires ? Leurs distractions ?

Autour de l’art de Daumier, empreint d’humour et de tendresse, l’exposition apporte un éclairage tour à tour pittoresque, amusant, effrayant ou tragique sur le monde des chiffonniers, des migrants saisonniers, des ouvriers des faubourgs, des Apaches des fortifs’ ou des grisettes… ceux des guinguettes, du cabaret ou du bal musette. Les dernières salles sont consacrées aux peurs que fait naître ce peuple protéiforme au sein de la classe dirigeante. La précarité, l’immigration, la ségrégation urbaine, la condition enfantine sont autant de thèmes présents en filigrane. Le parcours s’achève sur les insurrections qui jalonnent le siècle et font entrer le peuple de Paris dans l’histoire.



Un programme de conférences, animations et tables rondes sera organisé au musée Carnavalet et au Crédit Municipal de Paris
pendant les cinq mois de l’exposition.


Artistes chinois à Paris

Musée Cernuschi

Du 9 septembre 2011 au 31 décembre 2011

A la chute de l’empire en 1911, une partie des élites intellectuelles chinoises a pris la décision de se tourner vers l’Occident pour moderniser le pays. De plus en plus d’artistes se rendirent en Europe. Paris devait ainsi accueillir des artistes aussi importants que : Lin Fengmian, Xu Beihong, Pan Yuliang, Sanyu (Chang Yu), Zao Wou-ki (Zhao Wuji), Liu Haisu, Chang Shuhong, Hua Tianyou, Pang Xunqin, Chu Tehchun (Zhu Dequn)...
 1920-1958: from Lin Fengmian to Zao Wou-ki
Pendant l’entre-deux-guerres, Paris fut le foyer d’un bouillonnement intellectuel et artistique sans précédent. La capitale attira peintres, sculpteurs et écrivains d’origine et de culture fort éloignées, parmi lesquels de jeunes Chinois et Chinoises. Pour eux, la modernisation de leur pays était synonyme d’occidentalisation. Assoiffés de connaissances et avides de réformes, ils se nourrirent des nouvelles expérimentations parisiennes, se libérant de schémas millénaires. Puisant dans le répertoire esthétique français des sources d’inspiration et s’initiant aux pratiques occidentales, ils posèrent les bases du renouveau artistique chinois.
Le vent de liberté qui soufflait alors sur Montparnasse leur permit de s’exprimer sans contrainte, en découvrant, notamment dans l’atelier de la Grande Chaumière, l’étude d’après nature du corps féminin. Portraits réalistes, scènes intimistes ou simples esquisses des rues de Paris témoignent de leur grande maîtrise du pinceau mise au service de la modernité. Cette expérience française fut renouvelée par les générations suivantes.
Loin d’un exotisme facile, les peintures que nous donne à voir cette exposition sont le signe d’une parfaite assimilation de l’identité chinoise à des courants internationaux

2011 :"Seconde nature": créations de Wang Keping, Ma Desheng, Chan Kai-yuen, Ru Xiaofan, Shen Yuan, Huang Yongping dans le parc Monceau
Une série d'œuvres, principalement des sculptures, sont aussi créés et exposées dans le parc Monceau qui  accueille pour la première fois une exposition d'artistes vivant et travaillant à Paris. Ce parcours complète l'exposition présentée à l'intérieur du musée Cernuschi. 
Carmontelle (1717-1806) décrivait le projet de jardin du futur parc Monceau comme "un pays d'illusions" réunissant " tous les temps et tous les lieux". Cette vision de l'art du jardin inspire les artistes dont les œuvres sont réunies autour du thème de " Seconde Nature".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire